Les projections de croissance en zone euro pour la fin de
l’année indiquent une augmentation du PIB en volume de l’ordre
de 1,2 % pour 2025, et de seulement 1,0 % en 2026. La hausse
des droits de douane, l’affaiblissement de la demande extérieure
et la détérioration de la compétitivité-prix liée à l’appréciation
de l’euro sont à l’origine des faibles perspectives de croissance
pour 2026. En effet, tant que les dirigeants européens n’auront
pas trouvé de solutions pour renforcer le bloc des 27, les pays
seront facilement à la merci des menaces géopolitiques
externes.
Du côté de la locomotive allemande, cette dernière est toujours
à l’arrêt avec un croissance négative en volume au T2 2025.
Une des raisons principales est la prise en étau de son secteur
industriel entre des coûts énergétiques élevés (liés à la guerre
en Ukraine) et les barrières douanières américaines.
Les premiers effets favorables des baisses des taux réalisées par la Banque Centrale Européenne sur les acteurs privés commencent à se faire sentir au second semestre que ce soit pour les entreprises (cf. partie sur les créations d’entreprises en France de cette publication), ou encore pour les ménages, comme l’indiquent par exemple les flux de nouveaux crédits immobiliers qui sont en expansion en zone euro (+ 18 % dans la zone euro en cumulé sur 3 mois en septembre).