Le 3 septembre 2020, le plan « France Relance », destiné à combattre la crise de la Covid-19 et devant servir de feuille de route pour l’économie française à l’horizon 2030, a été présenté par le chef du gouvernement. Trois piliers sous-tendent ce plan de 100 milliards d’euros : la transition énergétique (30 milliards d’euros), le soutien aux entreprises (35 milliards d’euros) et la cohésion territoriale (35 milliards d’euros).
Le secteur agricole et agroalimentaire bénéficiera de 400 millions d’euros qui lui seront spécifiquement alloués, soit seulement 0,4 % du total... Chacun des modèles économiques (commercial, coopératif et associatif) qui caractérisent ce secteur sera pris en compte au travers des mesures telles que des aides (à la conversion au Bio, par exemple), le crédit d’impôt (le nouveau crédit d’impôt HVE, pour « Haute Valeur Environnementale », notamment), la structuration de filières locales et l’accompagnement de projets solidaires et/ou territoriaux.
Indépendamment des mesures précédentes, les filières animales bénéficieront d’une enveloppe de 250 millions d’euros, avec comme objectif d’assurer durablement la sécurité alimentaire française et la compétitivité du secteur privé. Là encore, les intentions paraissent louables mais les moyens associés dérisoires par rapport aux enjeux du secteur.
En raison de la baisse du prix du pétrole, le prix des intrants agricoles a diminué jusqu’à l’été puis s’est stabilisé. En septembre, cette baisse s’établit à 0,7 % (sur un an) pour l’IPAPP et à 1,8 % pour l’IPAMPA.